L'equipe de lens de football
De Wiki Citoyen Grenay.
(3 versions intermédiaires masquées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Foot - Lens : Démont défaitiste | Foot - Lens : Démont défaitiste | ||
- | Fichier:LENS DEMONT 100111.jpg | + | [[Fichier:LENS DEMONT 100111.jpg]] |
Après la nouvelle défaite face à Lorient, le milieu lensois Yohan Démont s'est montré plutôt défaitiste sur le site officiel du club. S'il ne reproche rien sur l'état d'esprit de l'équipe, le Sang et Or regrette le manque d'expérience dans les moments décisifs. | Après la nouvelle défaite face à Lorient, le milieu lensois Yohan Démont s'est montré plutôt défaitiste sur le site officiel du club. S'il ne reproche rien sur l'état d'esprit de l'équipe, le Sang et Or regrette le manque d'expérience dans les moments décisifs. | ||
Ligne 13 : | Ligne 13 : | ||
L'opération remontée est déjà lancé à Lens. Selon L'Equipe, Jean-Louis Garcia, l'actuel technicien d'Angers, se serait mis d'accord avec Gervais Martel pour succéder à Laszlo Bölöni, nommé le 2 janvier dernier à la place de Jean-Guy Wallemme. Garcia a été séduit par le challenge du président lensois qui est de remonter immédiatement en L1. Sur le banc d'Angers depuis 2006, il arrivait en fin de contrat chez l'actuel 6e de L2. Initialement, sa priorité était de s'engager avec Bordeaux, mais M6, le propriétaire des Girondins, se serait opposé à sa venue. | L'opération remontée est déjà lancé à Lens. Selon L'Equipe, Jean-Louis Garcia, l'actuel technicien d'Angers, se serait mis d'accord avec Gervais Martel pour succéder à Laszlo Bölöni, nommé le 2 janvier dernier à la place de Jean-Guy Wallemme. Garcia a été séduit par le challenge du président lensois qui est de remonter immédiatement en L1. Sur le banc d'Angers depuis 2006, il arrivait en fin de contrat chez l'actuel 6e de L2. Initialement, sa priorité était de s'engager avec Bordeaux, mais M6, le propriétaire des Girondins, se serait opposé à sa venue. | ||
- | Egalement pressentie pour prendre la succession de Pablo Corea à Nancy, l'ancien joueur du FC Nantes aurait été refroidi par des négociations qui traînaient en raison des incertitudes autour de l'avenir du club Lorrain. Son arrivée devrait être officielle dès la semaine prochaine tout comme celle d'un nouveau directeur sportif. L'ancien coach de Toulon est devenu la priorité des dirigeants lensois après le refus de Ludovic Batelli qui a préféré prolonger à Amiens. Interrogé par l'AFP, Martel n'a pas nié cette probable arrivée mais ne l'a pas confirmé non plus. "J'ai une short list de trois noms. Jean-Louis Garcia est effectivement dans cette liste. Je ne peux pas nommer les deux autres et je n'ai pas pris de décision", a-t-il déclaré dimanche matin. | + | Egalement pressentie pour prendre la succession de Pablo Corea à Nancy, l'ancien joueur du FC Nantes aurait été refroidi par des négociations qui traînaient en raison des incertitudes autour de l'avenir du club Lorrain. Son arrivée devrait être officielle dès la semaine prochaine tout comme celle d'un nouveau directeur sportif. L'ancien coach de Toulon est devenu la priorité des dirigeants lensois après le refus de Ludovic Batelli qui a |
+ | préféré prolonger à Amiens. Interrogé par l'AFP, Martel n'a pas nié cette probable arrivée mais ne l'a pas | ||
+ | confirmé non plus. "J'ai une short list de trois noms. Jean-Louis Garcia est effectivement dans cette liste. Je ne peux pas nommer les deux autres et je n'ai pas pris de décision", a-t-il déclaré dimanche matin. | ||
- | [[Fichier:724236-8614544-128-96.jpg]]. Antoine Sibierski probable futur directeur sportif | + | Le même président, mais des changements imminents |
+ | |||
+ | Après la rencontre à Monaco, malgré la relégation désormais officielle et des annonces contraires en janvier, Gervais Martel a indiqué qu’il resterait à la présidence du RCL la saison prochaine. Mais il promet également d’inévitables changements, tant dans les visages – joueurs, entraîneur, staff – du club que sa politique pour recommencer une ère nouvelle. | ||
+ | |||
+ | [[Fichier:Changement-considerable-imminent-rcl-martel-footnord-wl.jpg|center]] | ||
+ | |||
+ | |||
+ | Plus les semaines passaient, plus la Ligue 2 se rapprochait pour Lens. Dans la zone rouge depuis le 11 septembre et la gifle prise à domicile face au voisin lillois (5e journée), il a fini par aboutir à l’inévitable sentence murmurée de plus en plus fort au fil du temps, jusqu’à ce qu’elle ne fasse plus de doute et soit clamée officiellement dimanche sur le Rocher. Avec deux petites victoires en seize rencontres depuis fin janvier, et même si mathématiquement l’espoir survivait, il s’est rapidement à suffoquer désespérément. « Je crois que, si nous faisons un rapide bilan, nous avons perdu trop de points à la maison, expliquait Gervais Martel après la rencontre à Monaco ce dimanche (1-1) sur le site officiel du club. A partir de là, il était compliqué de se maintenir. Quand on mène deux à un contre Lorient à huit minutes de la fin, ce n’est pas possible… Il fallait reprendre ces points perdus à l’extérieur. Ce que nous n’avons pas toujours fait. Ce soir (dimanche), il nous fallait absolument gagner. Les joueurs avaient l’envie mais je pense qu’ils ont été inhibés par l’objectif et la peur. C’était le cas pour les deux équipes, et le match nul me semble logique… » Mais insuffisant. | ||
+ | |||
+ | « Bien sûr, cette descente aura des conséquences mais permettez-moi d’attendre quelques jours avant de les annoncer. » | ||
+ | |||
+ | « Bien sûr, on s’était préparé à ce moment difficile puisque nous sommes dans les trois derniers depuis très longtemps, reprend le patron du club Sang et Or. Et il est incroyable que le dix-huitième va sûrement descendre avec 42 points. Evidemment, on peut toujours avoir des remords, et je pense notamment aux matchs face à Sochaux, Brest ou Lorient, ou avec autant d’occasions perdues à Auxerre ou à Caen plus récemment. Mais les remords ne donnent jamais de points. L’équipe de cette année est la même que l’an dernier. Elle n’est pas plus mauvaise. On a simplement manqué d’efficacité à certains moments clé de la saison. » « Bien sûr, cette descente aura des conséquences mais permettez-moi d’attendre quelques jours avant de les annoncer, tente d’éclaircir ensuite indirectement Martel, qui devrait connaître un troisième collaborateur en six mois au poste d’entraîneur, Laszlo Bölöni ayant très peu de chance de rester, tant pour des motivations personnelles que des obligations salariales restreintes. Cette relégation n’arrive pas au meilleur moment, trois ans seulement après la première. Laszlo Bölöni, avec son expérience, a essayé de faire le maximum. Il n’a pas été meilleur ni plus mauvais que Jean-Guy Wallemme. » | ||
+ | |||
+ | « Lens va repartir avec d’autres hommes, d’autres données, d’autres réflexions, d’autres valeurs. » | ||
+ | |||
+ | Restent les joueurs. L’été s’annonce meurtrier pour les Artésiens car, au-delà du coach, c’est au sein de l’effectif que les départs pourraient férocement s’enchaîner. Mais c’est ce qui semble correspondre au nouveau projet amorcé par Gervais Martel, qui aurait certainement préféré le bâtir pour une quatrième saison parmi l’élite avec des cadres indéboulonnables. Toutefois, et ce malgré des déclarations contraires cet hiver, le natif d’Oignies ne quittera pas son poste de capitaine de bord sur un navire en détresse, désormais touché-coulé, préparant néanmoins un nouveau cap avec de nouveaux moussaillons. « Je serai toujours à la tête du club, la saison prochaine, affirme le boss de 56 ans. Mais, aujourd’hui, il y a d’autres priorités à définir dans les jours à venir. Nous prendrons un virage important au niveau sportif car il faut absolument tourner la page sur ces trois dernières années. C’est difficile pour tout le monde… Il y aura une adaptation des structures par rapport à notre présence en Ligue 2… Quant aux supporters, ils sont mécontents, et c’est logique. Je les comprends. Ils attendaient un maintien en Ligue 1 et, aujourd’hui, se posent des questions sur l’avenir du club. » | ||
+ | |||
+ | Maoulida reste à Lens | ||
+ | |||
+ | [[Fichier:Lens-croque-lyon actus.jpg]] En contact avec Nice, Saint-Etienne et Larissa (Grèce), l’attaquant Toifilou Maoulida a finalement décidé de rester au Racing Club Lens une saison supplementaire. « Mon souhait numéro un a toujours été de rester au RC Lens. Je veux me poser dans la continuité de la saison dernière. » | ||
+ | |||
+ | Néanmoins l’ancien marseillais indique tout de même que si il reçoit une proposition plus intéressante que celle de Lens, il étudierait. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | [[Fichier:724236-8614544-128-96.jpg]]. | ||
+ | |||
+ | Antoine Sibierski probable futur directeur sportif | ||
Daniel Leclercq se dirigeant vers la retraite, Martel hésiterait actuellement entre trois anciens joueurs pour le poste de directeur sportif: Antoine Sibierski, Jocelyn Blanchard et Benoît Thans. Il a rencontré les trois postulants cette semaine et selon La Voix du Nord la candidature d'Antoine Sibierski semble tenir la corde. Le patron lensois lui aurait déjà demandé de réfléchir à la futur politique sportive du club. Pour L'Equipe c'est l'option Jocelyn Blanchard qui est la plus crédible. | Daniel Leclercq se dirigeant vers la retraite, Martel hésiterait actuellement entre trois anciens joueurs pour le poste de directeur sportif: Antoine Sibierski, Jocelyn Blanchard et Benoît Thans. Il a rencontré les trois postulants cette semaine et selon La Voix du Nord la candidature d'Antoine Sibierski semble tenir la corde. Le patron lensois lui aurait déjà demandé de réfléchir à la futur politique sportive du club. Pour L'Equipe c'est l'option Jocelyn Blanchard qui est la plus crédible. | ||
Ligne 25 : | Ligne 54 : | ||
[[Fichier:723343-8605609-665-230.jpg]] | [[Fichier:723343-8605609-665-230.jpg]] | ||
- | |||
Bordeaux testait mercredi soir en déplacement à Lens les effets du fameux choc psychologique, quatre jours seulement après la démission de Jean Tigana. Et les Girondins ont compris que cela ne changeait pas grand-chose à la donne, car s’ils ont dominé outrageusement une équipe lensoise déprimée, au final ils ont perdu. Pour Eric Bédouet, le baptême du feu était amer. | Bordeaux testait mercredi soir en déplacement à Lens les effets du fameux choc psychologique, quatre jours seulement après la démission de Jean Tigana. Et les Girondins ont compris que cela ne changeait pas grand-chose à la donne, car s’ils ont dominé outrageusement une équipe lensoise déprimée, au final ils ont perdu. Pour Eric Bédouet, le baptême du feu était amer. | ||
Ligne 31 : | Ligne 59 : | ||
« Je me demande comment on a pu perdre ce match (...) Je n'ai rien à reprocher aux joueurs. Je n'ai aucun problème avec eux, ce sont des professionnels. Ils ont été courageux, ils ont osé, ils ont fait les choses qu'il fallait, qu'on avait préparé, mais dans le football, il faut marquer des buts. La finition est notre point faible et ce n'est pas nouveau. Il y a eu des actions très favorables pour nous, notamment en première période avec Cheick Diabaté. Et on est déçu parce qu'on rate un penalty. Ce n'est pas facile de marquer, mais là, il fallait tuer le match. Un penalty, ce n'est pas ce qu'il y a eu de plus difficile à mettre. Comme toujours, il faut remonter le moral de tout le monde. On a produit du jeu, on a fait de belles choses, et à la fin on s'en sort avec une défaite 1-0. Je ne sais pas quoi dire. Mais continuons quand même dans cette voie-là. C'est ça le football, il ne faut pas s'arrêter là. Mais si on garde cet état d'esprit là, je serai content », a confié celui qui va diriger l’équipe girondine jusqu’à la fin d’une très pénible saison. | « Je me demande comment on a pu perdre ce match (...) Je n'ai rien à reprocher aux joueurs. Je n'ai aucun problème avec eux, ce sont des professionnels. Ils ont été courageux, ils ont osé, ils ont fait les choses qu'il fallait, qu'on avait préparé, mais dans le football, il faut marquer des buts. La finition est notre point faible et ce n'est pas nouveau. Il y a eu des actions très favorables pour nous, notamment en première période avec Cheick Diabaté. Et on est déçu parce qu'on rate un penalty. Ce n'est pas facile de marquer, mais là, il fallait tuer le match. Un penalty, ce n'est pas ce qu'il y a eu de plus difficile à mettre. Comme toujours, il faut remonter le moral de tout le monde. On a produit du jeu, on a fait de belles choses, et à la fin on s'en sort avec une défaite 1-0. Je ne sais pas quoi dire. Mais continuons quand même dans cette voie-là. C'est ça le football, il ne faut pas s'arrêter là. Mais si on garde cet état d'esprit là, je serai content », a confié celui qui va diriger l’équipe girondine jusqu’à la fin d’une très pénible saison. | ||
- | [[ Fichier:Bordeaux-n-en-revient-pas-d-avoir-perdu-a-lens-iconsport win 110511 05 11,19263.jpg]] | + | [[Fichier:Bordeaux-n-en-revient-pas-d-avoir-perdu-a-lens-iconsport win 110511 05 11,19263.jpg|500px]] |
Foot - L1 - Lens - Garcia, l'autre coach du Nord | Foot - L1 - Lens - Garcia, l'autre coach du Nord | ||
- | [[Fichier:216D64D6E1FF6DC349EC51A98E6C50.jpg]] Info L'Equipe : Lens, relégué en L2, a obtenu l'accord de Jean-Louis Garcia, l'entraîneur d'Angers. Officialisation attendue la semaine prochaine. | + | [[Fichier:216D64D6E1FF6DC349EC51A98E6C50.jpg]] Info L'Equipe : Lens, relégué en L2, a obtenu l'accord de Jean-Louis Garcia, l'entraîneur d'Angers. Officialisation attendue la semaine prochaine. |
Il y aura deux Garcia sur le banc la saison prochaine dans le Nord-Pas-de-Calais. Rudi Garcia, l'entraîneur du doublé lillois, a resigné jusqu'en 2014 le 31 mars dernier. Son homonyme Jean-Louis Garcia, en poste à Angers depuis 2006, va prendre les commandes du RC Lens avec l'objectif de faire remonter le club, relégué depuis la 36e journée et battu (1-0) samedi soir à Bollaert par Arles-Avignon sur fond de grogne des supporters. | Il y aura deux Garcia sur le banc la saison prochaine dans le Nord-Pas-de-Calais. Rudi Garcia, l'entraîneur du doublé lillois, a resigné jusqu'en 2014 le 31 mars dernier. Son homonyme Jean-Louis Garcia, en poste à Angers depuis 2006, va prendre les commandes du RC Lens avec l'objectif de faire remonter le club, relégué depuis la 36e journée et battu (1-0) samedi soir à Bollaert par Arles-Avignon sur fond de grogne des supporters. | ||
Gervais Martel, le président lensois, a obtenu l'accord de l'entraîneur de 48 ans, en fin de contrat dans le Maine-et-Loire. Son arrivée à la place de Lazlo Bölöni, en poste depuis janvier, sera en principe officialisée la semaine prochaine. Un nouveau directeur sportif l'accompagnera. Jocelyn Blanchard, un ancien de la maison Sang et or (1999-2003) tient la corde. Quant à l'effectif, Martel espère vendre Varane mais le conserver en prêt. Le club a reçu trois propositions, dont celle de Man. United, pour son jeune défenseur central. | Gervais Martel, le président lensois, a obtenu l'accord de l'entraîneur de 48 ans, en fin de contrat dans le Maine-et-Loire. Son arrivée à la place de Lazlo Bölöni, en poste depuis janvier, sera en principe officialisée la semaine prochaine. Un nouveau directeur sportif l'accompagnera. Jocelyn Blanchard, un ancien de la maison Sang et or (1999-2003) tient la corde. Quant à l'effectif, Martel espère vendre Varane mais le conserver en prêt. Le club a reçu trois propositions, dont celle de Man. United, pour son jeune défenseur central. | ||
+ | |||
+ | Lens et Lille accueillent l'Euro 2016 | ||
+ | |||
+ | [[Fichier:Image 68863388.jpg]] Lens et Lille ont été retenus par la Fédération Française de football pour accueillir les matches de l'Euro 2016. | ||
+ | |||
+ | Le Conseil fédéral de la Fédération française de football a désigné Lens et Lille et 7 autres villes, pour accueillir les matches de l'Euro-2016 qui se jouera en France. Toulouse et Saint-Etienne ont été désignées comme villes de réserv | ||
+ | |||
+ | [[Fichier:Bol-d-air-a-bollaert-pour-lens 62267 11666.jpg]] | ||
+ | |||
+ | A Lens, tous les feux étaient au rouge entre la situation sportive du club, l’ambiance délétère et l’accumulation de blessures ces derniers temps. Pourtant, au moment où le Stade Bollaert s’y attendait peut-être le moins, la réaction a été impeccable avec un succès 2-0 devant une formation montpelliéraine qui n’a pas souvent été aussi malmenée que cela cette saison. Une première période impeccable, deux buts d’avance à la pause, et une gestion correcte du score, voilà de quoi donner le sourire au capitaine Adil Hermach. | ||
+ | |||
+ | « Cela change tout de marquer les premiers, on évolue ensuite plus libéré. J’aime les frappes lointaines, alors j’ai tenté ma chance sur le coup franc. Je ne l’ai pas reproduit ensuite, peut-être suis-je trop altruiste, ou peut-être pas assez égoïste. Nous avons manqué des occasions à 2-0 pour tuer le match, mais nous avons conservé notre fluidité », a souligné le milieu de terrain lensois, dont l’équipe demeure 19e, mais à seulement un point du 15e. |
Version actuelle en date du 9 juin 2011 à 13:47
Foot - Lens : Démont défaitiste
Après la nouvelle défaite face à Lorient, le milieu lensois Yohan Démont s'est montré plutôt défaitiste sur le site officiel du club. S'il ne reproche rien sur l'état d'esprit de l'équipe, le Sang et Or regrette le manque d'expérience dans les moments décisifs.
Garcia vers Lens ?
Selon L'Equipe, Jean-Louis Garcia, l'entraîneur d'Angers, sera sur le banc du RC Lens la saison prochaine en Ligue 2. Le club artésien va connaître une profonde modification de son encadrement dans les semaines qui viennent afin de reprendre aussitôt l’ascenseur.
L'opération remontée est déjà lancé à Lens. Selon L'Equipe, Jean-Louis Garcia, l'actuel technicien d'Angers, se serait mis d'accord avec Gervais Martel pour succéder à Laszlo Bölöni, nommé le 2 janvier dernier à la place de Jean-Guy Wallemme. Garcia a été séduit par le challenge du président lensois qui est de remonter immédiatement en L1. Sur le banc d'Angers depuis 2006, il arrivait en fin de contrat chez l'actuel 6e de L2. Initialement, sa priorité était de s'engager avec Bordeaux, mais M6, le propriétaire des Girondins, se serait opposé à sa venue.
Egalement pressentie pour prendre la succession de Pablo Corea à Nancy, l'ancien joueur du FC Nantes aurait été refroidi par des négociations qui traînaient en raison des incertitudes autour de l'avenir du club Lorrain. Son arrivée devrait être officielle dès la semaine prochaine tout comme celle d'un nouveau directeur sportif. L'ancien coach de Toulon est devenu la priorité des dirigeants lensois après le refus de Ludovic Batelli qui a préféré prolonger à Amiens. Interrogé par l'AFP, Martel n'a pas nié cette probable arrivée mais ne l'a pas confirmé non plus. "J'ai une short list de trois noms. Jean-Louis Garcia est effectivement dans cette liste. Je ne peux pas nommer les deux autres et je n'ai pas pris de décision", a-t-il déclaré dimanche matin.
Le même président, mais des changements imminents
Après la rencontre à Monaco, malgré la relégation désormais officielle et des annonces contraires en janvier, Gervais Martel a indiqué qu’il resterait à la présidence du RCL la saison prochaine. Mais il promet également d’inévitables changements, tant dans les visages – joueurs, entraîneur, staff – du club que sa politique pour recommencer une ère nouvelle.
Plus les semaines passaient, plus la Ligue 2 se rapprochait pour Lens. Dans la zone rouge depuis le 11 septembre et la gifle prise à domicile face au voisin lillois (5e journée), il a fini par aboutir à l’inévitable sentence murmurée de plus en plus fort au fil du temps, jusqu’à ce qu’elle ne fasse plus de doute et soit clamée officiellement dimanche sur le Rocher. Avec deux petites victoires en seize rencontres depuis fin janvier, et même si mathématiquement l’espoir survivait, il s’est rapidement à suffoquer désespérément. « Je crois que, si nous faisons un rapide bilan, nous avons perdu trop de points à la maison, expliquait Gervais Martel après la rencontre à Monaco ce dimanche (1-1) sur le site officiel du club. A partir de là, il était compliqué de se maintenir. Quand on mène deux à un contre Lorient à huit minutes de la fin, ce n’est pas possible… Il fallait reprendre ces points perdus à l’extérieur. Ce que nous n’avons pas toujours fait. Ce soir (dimanche), il nous fallait absolument gagner. Les joueurs avaient l’envie mais je pense qu’ils ont été inhibés par l’objectif et la peur. C’était le cas pour les deux équipes, et le match nul me semble logique… » Mais insuffisant.
« Bien sûr, cette descente aura des conséquences mais permettez-moi d’attendre quelques jours avant de les annoncer. »
« Bien sûr, on s’était préparé à ce moment difficile puisque nous sommes dans les trois derniers depuis très longtemps, reprend le patron du club Sang et Or. Et il est incroyable que le dix-huitième va sûrement descendre avec 42 points. Evidemment, on peut toujours avoir des remords, et je pense notamment aux matchs face à Sochaux, Brest ou Lorient, ou avec autant d’occasions perdues à Auxerre ou à Caen plus récemment. Mais les remords ne donnent jamais de points. L’équipe de cette année est la même que l’an dernier. Elle n’est pas plus mauvaise. On a simplement manqué d’efficacité à certains moments clé de la saison. » « Bien sûr, cette descente aura des conséquences mais permettez-moi d’attendre quelques jours avant de les annoncer, tente d’éclaircir ensuite indirectement Martel, qui devrait connaître un troisième collaborateur en six mois au poste d’entraîneur, Laszlo Bölöni ayant très peu de chance de rester, tant pour des motivations personnelles que des obligations salariales restreintes. Cette relégation n’arrive pas au meilleur moment, trois ans seulement après la première. Laszlo Bölöni, avec son expérience, a essayé de faire le maximum. Il n’a pas été meilleur ni plus mauvais que Jean-Guy Wallemme. »
« Lens va repartir avec d’autres hommes, d’autres données, d’autres réflexions, d’autres valeurs. »
Restent les joueurs. L’été s’annonce meurtrier pour les Artésiens car, au-delà du coach, c’est au sein de l’effectif que les départs pourraient férocement s’enchaîner. Mais c’est ce qui semble correspondre au nouveau projet amorcé par Gervais Martel, qui aurait certainement préféré le bâtir pour une quatrième saison parmi l’élite avec des cadres indéboulonnables. Toutefois, et ce malgré des déclarations contraires cet hiver, le natif d’Oignies ne quittera pas son poste de capitaine de bord sur un navire en détresse, désormais touché-coulé, préparant néanmoins un nouveau cap avec de nouveaux moussaillons. « Je serai toujours à la tête du club, la saison prochaine, affirme le boss de 56 ans. Mais, aujourd’hui, il y a d’autres priorités à définir dans les jours à venir. Nous prendrons un virage important au niveau sportif car il faut absolument tourner la page sur ces trois dernières années. C’est difficile pour tout le monde… Il y aura une adaptation des structures par rapport à notre présence en Ligue 2… Quant aux supporters, ils sont mécontents, et c’est logique. Je les comprends. Ils attendaient un maintien en Ligue 1 et, aujourd’hui, se posent des questions sur l’avenir du club. »
Maoulida reste à Lens
En contact avec Nice, Saint-Etienne et Larissa (Grèce), l’attaquant Toifilou Maoulida a finalement décidé de rester au Racing Club Lens une saison supplementaire. « Mon souhait numéro un a toujours été de rester au RC Lens. Je veux me poser dans la continuité de la saison dernière. »
Néanmoins l’ancien marseillais indique tout de même que si il reçoit une proposition plus intéressante que celle de Lens, il étudierait.
Antoine Sibierski probable futur directeur sportif
Daniel Leclercq se dirigeant vers la retraite, Martel hésiterait actuellement entre trois anciens joueurs pour le poste de directeur sportif: Antoine Sibierski, Jocelyn Blanchard et Benoît Thans. Il a rencontré les trois postulants cette semaine et selon La Voix du Nord la candidature d'Antoine Sibierski semble tenir la corde. Le patron lensois lui aurait déjà demandé de réfléchir à la futur politique sportive du club. Pour L'Equipe c'est l'option Jocelyn Blanchard qui est la plus crédible.
Une fois mis en place, le nouvel encadrement technique devra se pencher sur la composition de l'effectif. En injectant huit millions dans le capital, le Crédit Agricole Nord de France est devenu cette semaine l'actionnaire majoritaire du Racing (60%). Pour la première fois, le président historique n'est plus l'actionnaire de référence. Une décision difficile à prendre pour Martel, mais dont dépendait l'avenir immédiat du club. Le budget devrait ainsi avoisiner les 21 millions d'euros la saison prochaine.
Cette semaine, Martel a annoncé l'arrivée de 7 à 8 joueurs mais avant de recruter Lens doit d'abord penser à dégraisser son effectif. Le club a déjà reçu trois offres ferme, oscillant entre 8 et 10 millions d'euros, pour Raphaël Varane (18 ans sous contrat jusqu'en 2015) la révélation de la saison. Manchester United, serait le mieux placé sur ce dossier. "Je suis sous contrat jusqu'en 2015 même si je sais que je suis suivi. Je ne suis toutefois pas au courant d'offres concrètes", a déclaré le joueur, à l'issue de la défaite contre Arles-Avignon (0-1) samedi. "On va discuter avec le club dans les jours à venir. Je vais aussi en parler avec ma famille et mon agent pour savoir qu'elle est le meilleur choix pour moi, pour ma progression. A ce jour, je n'ai pris aucune décision". Martel espère que le futur club acceptera de lui prêter Varane dans la foulée la saison prochaine. Ce serait un atout considérable au moment de lancer l'opération remontée.
Bordeaux testait mercredi soir en déplacement à Lens les effets du fameux choc psychologique, quatre jours seulement après la démission de Jean Tigana. Et les Girondins ont compris que cela ne changeait pas grand-chose à la donne, car s’ils ont dominé outrageusement une équipe lensoise déprimée, au final ils ont perdu. Pour Eric Bédouet, le baptême du feu était amer.
« Je me demande comment on a pu perdre ce match (...) Je n'ai rien à reprocher aux joueurs. Je n'ai aucun problème avec eux, ce sont des professionnels. Ils ont été courageux, ils ont osé, ils ont fait les choses qu'il fallait, qu'on avait préparé, mais dans le football, il faut marquer des buts. La finition est notre point faible et ce n'est pas nouveau. Il y a eu des actions très favorables pour nous, notamment en première période avec Cheick Diabaté. Et on est déçu parce qu'on rate un penalty. Ce n'est pas facile de marquer, mais là, il fallait tuer le match. Un penalty, ce n'est pas ce qu'il y a eu de plus difficile à mettre. Comme toujours, il faut remonter le moral de tout le monde. On a produit du jeu, on a fait de belles choses, et à la fin on s'en sort avec une défaite 1-0. Je ne sais pas quoi dire. Mais continuons quand même dans cette voie-là. C'est ça le football, il ne faut pas s'arrêter là. Mais si on garde cet état d'esprit là, je serai content », a confié celui qui va diriger l’équipe girondine jusqu’à la fin d’une très pénible saison.
Foot - L1 - Lens - Garcia, l'autre coach du Nord
Info L'Equipe : Lens, relégué en L2, a obtenu l'accord de Jean-Louis Garcia, l'entraîneur d'Angers. Officialisation attendue la semaine prochaine.
Il y aura deux Garcia sur le banc la saison prochaine dans le Nord-Pas-de-Calais. Rudi Garcia, l'entraîneur du doublé lillois, a resigné jusqu'en 2014 le 31 mars dernier. Son homonyme Jean-Louis Garcia, en poste à Angers depuis 2006, va prendre les commandes du RC Lens avec l'objectif de faire remonter le club, relégué depuis la 36e journée et battu (1-0) samedi soir à Bollaert par Arles-Avignon sur fond de grogne des supporters.
Gervais Martel, le président lensois, a obtenu l'accord de l'entraîneur de 48 ans, en fin de contrat dans le Maine-et-Loire. Son arrivée à la place de Lazlo Bölöni, en poste depuis janvier, sera en principe officialisée la semaine prochaine. Un nouveau directeur sportif l'accompagnera. Jocelyn Blanchard, un ancien de la maison Sang et or (1999-2003) tient la corde. Quant à l'effectif, Martel espère vendre Varane mais le conserver en prêt. Le club a reçu trois propositions, dont celle de Man. United, pour son jeune défenseur central.
Lens et Lille accueillent l'Euro 2016
Lens et Lille ont été retenus par la Fédération Française de football pour accueillir les matches de l'Euro 2016.
Le Conseil fédéral de la Fédération française de football a désigné Lens et Lille et 7 autres villes, pour accueillir les matches de l'Euro-2016 qui se jouera en France. Toulouse et Saint-Etienne ont été désignées comme villes de réserv
A Lens, tous les feux étaient au rouge entre la situation sportive du club, l’ambiance délétère et l’accumulation de blessures ces derniers temps. Pourtant, au moment où le Stade Bollaert s’y attendait peut-être le moins, la réaction a été impeccable avec un succès 2-0 devant une formation montpelliéraine qui n’a pas souvent été aussi malmenée que cela cette saison. Une première période impeccable, deux buts d’avance à la pause, et une gestion correcte du score, voilà de quoi donner le sourire au capitaine Adil Hermach.
« Cela change tout de marquer les premiers, on évolue ensuite plus libéré. J’aime les frappes lointaines, alors j’ai tenté ma chance sur le coup franc. Je ne l’ai pas reproduit ensuite, peut-être suis-je trop altruiste, ou peut-être pas assez égoïste. Nous avons manqué des occasions à 2-0 pour tuer le match, mais nous avons conservé notre fluidité », a souligné le milieu de terrain lensois, dont l’équipe demeure 19e, mais à seulement un point du 15e.